Taules del món (Tables du monde): HET GEBAAR

22 January 2009

HET GEBAAR - Antwerp

Erika informs about the discovery of this lunch restaurant.

The owner of this wonderful place in the very centre of Antwerp (nearby the botanic garden) is a specialist in bakery and desserts.

The restaurant, which offers a delicate, well finished, well presented and tasteful cuisine in an elegant but unpretentious atmosphere does not offer mains, so people may directly make their way to the desserts.

The place is open from noon to 18h. Bookings are not allowed on Saturdays but you would certainly find a free table if you go there around 14h.

http://www.hetgebaar.be/

Source of the photo: http://www.youropi.com/

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Source photo: http://brouette-des-bieres.com

(Propos reccueillis par Olivier Straus, connaisseur bières belges)

Je vous vois venir. Astérix chez les Belges. Les Éburons et les Aduatiques : Belgae fortissimi sunt, écrivait Jules César dans la Guerre des Gaules. Mais même si ce dernier opus est plus que recommandable – je suis personnellement passionné par cette étape de l’histoire, la chute de la république romaine -, je préfère rester avec le premier.

En effet, plus que César, Goscinny insiste en de nombreuses occasions sur cette invention locale et antique: la cervoise. Définitivement, les Gaulois n’étaient pas des barbares.

Au-delà de la recherche bibliographique poussée dont je viens de vous faire part, mes meilleures informations sur la donc bien nommée Gauloise proviennent de mon étape comme étudiant. En effet, j’ai fait partie d’une organisation régionale d’étudiants qui couvrait la province de Namur, dont moi et cette bière sommes curieusement originaires tous les deux.

Dans le cadre des nombreuses activités culturelles qui étaient organisées par cette association, il y avait une visite de la brasserie du Bocq. La visite étant prolongée par une dégustation des produits fabriqués sur place, je m’inscris sans hésiter. Je découvris que la bière vedette était donc la Gauloise, et surtout comment elle était créée. Par contre, nombre des souvenirs de la dégustation postérieure se sont estompés.

Néanmoins, malgré le caractère flou de cette étape dans ma mémoire, le goût de la Gauloise resta estampillé excellent dans mes papilles gustatives. Et de fait, je la bus en de nombreuses occasions par la suite.

Ma préférence va à la Gauloise Blonde, plus légère mais plus fine que la brune. Elle titre seulement 6,3%, plus ou moins comme l’Orval, contre 8% pour la brune, pour qu’on ne dise pas que mon critère de classification n’est pas uniquement la puissance alcoolique du breuvage. Non, dans ce cas, le choix est clair : la Blonde possède une saveur plus onctueuse, plus subtile que la brune.

Brasserie du Bocq ? Pourquoi du « Bocq » ? Un peu de géographie : le Bocq est un cours d’eau wallon de faible importance, affluent de la Meuse. Et quel est l’ingrédient principal de la bière ? Non, ce n’est pas l’alcool, même si une bière sans alcool est définitivement imbuvable à mon goût. Et oui, l’eau est centrale dans la saveur d’une bière, et celle du Bocq à Purnode paraît être particulièrement propice…

Le procédé de fabrication est complexe, mieux vaut ne pas trop rentrer dans les détails pour ne pas transformer ce texte en soporifique. Je vous renvoie au site web de la brasserie du Bocq pour de plus amples informations sur le sujet (http://www.bocq.be/). Ou mieux, si vous êtes tenté par une escapade dans le sud de Namur, allez directement la visiter. Vous en tirerez probablement plus d’enseignement que moi.

N'hésitez pas à envoyer vos commentaires à Olivier Straus à l'adresse taules.del.mon@gmail.com

The recipe and the article of this Welsh national dish has been kindly provided by Peredur John, a Welsh friend.

Please do not hesitate to send Peredur any comment you might have at taules.del.mon@gmail.com

In case the readers of 'Taules del Mon' had not decided where to go for the summer break yet, think about Cymru / Wales.

For more information, just click on the Cawl photograph above or surf on the following website http://www.wales.com/

Cawl is traditionally a hearty dish, consisting of meat (lamb, beef or ham) and vegetables. Try the following recipe...

Ingredients (serves 20):

- 2.25kg "Welsh" lamb shoulder or middle neck
- 3 small swedes - diced
- 20 potatoes - peeled and cut into chunks
- 8 parsnips - peeled and diced10 carrots - peeled and sliced
- 10 leeks - finely chopped
Chopped parsley
Seasoning

Method:

- Place the meat in a large saucepan, cover with water and bring to the boil.
- Simmer gently until the meat is tender.
- When the meat is cooked, remove, slice the meat and set aside.
- Skim any fat off the surface of the water.
- Add the vegetables, apart from the leeks, to the lamb stock and cook until tender.
- Add the leeks, cook for 3-4 minutes before adding the meat and parsley.
- Heat through, season and serve.

(The meat is best cooked the day before and left to cool overnight, before adding the vegetables the following day).

Enjoy!

Peredur John

(Propos reccueillis par Olivier Straus, connaisseur bières belges)

Un coup d’œil sur le site web et l’affaire est claire. On est en face d’un nom très vendu et très populaire. Une Duvel wallonne en quelque sorte.

De plus, le sommelier virtuel vous guide parfaitement dans cette cave obscure de l’abbaye : « Quelle bière voulez-vous gouter à présent ? La Leffe blonde ? Un très bon choix, monsieur. »

Et là, sachez que je suis désolé de contredire ce sommelier qui a l’air si sympathique, mais à mon sens, il ne s’agit pas d’un bon choix. Et même si le maître brasseur vous expliquera qu’elle dégage une douce saveur orangée ou que sais-je… Pour ma part, je la trouve trop gentille. Dans tous les sens du terme : saveur peu prononcée, degré d’alcool léger (6,6%)…

Je me tournerais immédiatement vers la Leffe Radieuse et son étiquette rouge, histoire de parler de choses sérieuses, à savoir 8,4%.

Et là, tout de suite, il ne s’agit plus de la bière que boivent les japonais sur la Grand-Place de Bruxelles. Elle possède effectivement un grand corps, qui ravira l’amateur de bière, celui que la puissance du breuvage ne rebute pas.

On lui notera quand même une espèce de saveur quelque peu industrielle. Pour le comprendre plongeons-nous dans l’histoire et la géographie des bières Leffe.

Leffe est un village près de la localité de Dinant, dans la vallée de la Meuse, non loin de la frontière française. C’est l’objectif typique d’une aventure que tout belge entreprend un jour ou l’autre en été : la descente de la Lesse. L’abbaye surplombe en effet l’embouchure de la rivière ardennaise dans le fleuve.

L’abbaye fût fondée en 1152, et, après un siècle d’ennui et d’hivers rigoureux, les moines se mirent à faire de la bière, comme il se doit dans le plat pays (pas si plat que cela à cet endroit de fait).

En 1952, pourtant, un célèbre groupe brassicole belge, ancêtre d’Interbrew (pride of Belgium), racheta la marque. À ce moment, la Leffe commença a être brassée à Mont-Saint-Guibert, près de Gembloux, ville dont est originaire votre serviteur…

Par la suite, la production passera à Leuven, dans la même fabrique que celle de Stella-Artois. CQFD, on est bien dans l’industriel donc.

De fait, si vous n’êtes pas en Belgique, je suis prêt à parier que c’est la bière spéciale belge que vous aurez le plus de facilité à trouver. Bien plus facile que l’Orval, malheureusement. Mais enfin, vous n’êtes pas obligés de vous tourner vers les légères Leffe blonde ou brune. La Leffe radieuse, ou même la petite nouvelle, la Leffe 9, constitue d’excellents substituts. À votre santé donc.

N'hésitez pas à envoyer vos commentaires à taules.del.mon@gmail.com

Propos reccueillis par Olivier Straus (connaisseur bières belges)

Rochefort. Les Charentes Maritimes. Fort Boyard. Juste au sud de la Vendée, contrée de marins. En ce jour d’arrivée du premier des circumnavigateurs d’une épopée de légende, après 84 jours en mer par les trois caps, la digression est facile. Et je ne pouvais m’empêcher de rendre hommage à ces véritables exploits de notre temps.

Pourtant, comme vous l’aurez deviné, ce n’est pas ce Rochefort-là dont je vais vous parler ici. Alors quittons la côte et ses larges horizons, et enfonçons-nous en Famenne, cette dépression entre le Condroz au nord et les Ardennes au sud.

Moins héroïque, semble t’il. Néanmoins, la petite bourgade famennoise est souvent citée en Belgique dans les rubriques sportives. En effet Rochefort est la ville d’origine de l’icône sportive belge de ces dernières années, j’ai nommé Justine Hénin. De cette manière, et j’en viens aux faits, ses habitants ont eut la chance de pouvoir célébrer les victoires de leur concitoyenne avec un produit local, artisanal, et absolument délicieux : le « trio » Rochefort.

Ces trois bières brunes, des joyaux (1), ne sont peut-être pas les plus connues en Belgique, mais sont sans doute les plus menteuses. En effet, la Rochefort 6 possède 7,5% d’alcool, la 8 en titre 9,2% et la 10 monte jusqu’à 11,3%. Cette fois-ci, le mensonge sert à dissimuler une arme de destruction massive, non pas à l’inventer. 11,3%, ça peut sembler extrême, mais je vous assure que ce n’est pas le seul attrait de cette bière au goût très fin et à la fabrication volontairement limitée. Je reconnais néanmoins que cela peut en faire réfléchir plus d’un !

Cette bière est une trappiste, fabriquée donc par des moines dans l’abbaye Notre-Dame de Saint Rémy, depuis 1595. Une bière de quatre siècles ! Je vous l’ai déjà dit, apparemment être moine en Belgique est ennuyant ! Ça doit être aussi pour cela qu’ils refermentent le précieux breuvage en bouteille, lui conférant sa saveur unique.

Un dernier détail : tout comme l’Orval, la Rochefort ne doit pas être servie très froide. Elle dégage tout son potentiel vers 15 degrés, ce qui réchauffe les froides soirées d’hiver famennoises. Ce qui ne veut pas dire que l’on ne peut pas la déguster en été. Demandez-le aux habitants de Rochefort. Roland-Garros, c’est au mois de juin.

(1) Desjoyeaux ?

Veuillez envoyer vos commentaires à Olivier à l'adresse: taules.del.mon@gmail.com

Propos reccueillis par Olivier Straus (connaisseur bières belges)

-"Une bière bleue?"
-"Oui, bleue."
-"Monsieur, vous en avez trop bu, enfin dîtes ! ".

Et pourtant. Ce ne sont pas les éléphants roses consécutifs à son ingestion, ni même la couleur de son étiquette (1). En voici la preuve par l’action:

Commençons l’exercice. Prenez une Chimay Rouge, label "Chimay", étiquette rouge.

Versez-la dans son verre. Soulevez le verre, inclinez-le un petit peu (buvez-en d’abord quelques gorgées si vous ne voulez pas renverser, les vêtements à l’odeur de bière n’étant pas synonyme de vie sociale harmonieuse). En plus, vous vous ferez plaisir et regardez-en le reflet. Rouge. CQFD.

Bon, une bière brune avec des accents de rouge, cela semble plausible, et même plutôt simple. Le brun n’est-il pas un mélange de noir et de rouge (dire "roûche" du côté de Liège). Nous passons donc à la deuxième partie.

Prenez cette fois-ci une Chimay Bleue, label Chimay, étiquette bleue. Répétez l’exercice, sauf que cette fois-ci, la délectation des quelques gorgées est clairement plus intense. Et le reflet ? Regardez bien ! Bleu, non ?

Cette introduction, nécessaire s’il en est, vous permettra de pouvoir objecter l’habituel incrédule qui ne croira pas que vous buvez de la bière bleue. De plus, elle met en avant la saveur intense de cette bière. En fait, il s’agit d’une des bières au goût le plus "puissant" de Belgique. Bière trappiste, elle témoigne donc encore de l’ennui des moines sous nos ciels plombés.

(1) Laissons cela à la "Delirium Tremens"

Propos reccueillis par Olivier Straus (connaisseur bières belges)

Duvel : La bière du diable

Encore une fois, pour cette bière du mois, je me laisse aller à la subjectivité : j’ai toujours eu une fascination pour la Duvel, à cause de l’impression diabolique qu’elle m’a toujours laissée.

Ne dit-on pas qu’elle rend fou, telle l’absinthe de Rimbaud et Voltaire ? De plus, il faut dire que le mot Duvel ressemble fortement au nom flamand « duivel », diable. Et cela, même si tout le monde sait que la bière des diables rouges (surnom de l’équipe nationale belge de football) est la Jupiler, et non la Duvel. Pourtant, le slogan aurait pu être parfait : « Duvel, bier van de rode duivels »… Enfin, tout du moins pour mes compatriotes du nord du pays…

Quelle ne fût donc pas ma surprise, quand j’ai constaté en consultant le site web de la compagnie, que le mot Duvel venait effectivement de « diable », dans le patois flamand de Breendonk ! En fait, à l’origine, elle s’appelait « Victory Ale ».

Il semblerait que le cordonnier du village et ami du fondateur de la brasserie, l’appréciait particulièrement et disait dans son « platte vlaams » que cette bière était « nen echten duvel » (un véritable diable) ! Comme quoi…

L’analogie subjective avec mon article précédant sur Orval s’arrête néanmoins ici, on est même en fait en face de deux extrêmes brassicoles. Si l’Orval provient d’une histoire de moines qui s’ennuient au fond de la Wallonie, la Duvel est une « success story » d’une famille de paysans flamands, qui décidèrent de brasser de la bière vers 1870, et qui possèdent aujourd’hui 7 marques qui se commercialisent dans le monde entier.

Au niveau du goût, la différence est aussi totale. La Duvel est une bière blonde, qui n’est pas trouble, et fortement alcoolisée.

Ses 9 degrés contribuent assurément à la réputation diabolique que je lui fais. Par contre, elle est légère en bouche, elle se laisse boire facilement par les non initiés. De plus, c’est une bière qui se boit froide, et si possible dans son verre.

Un dernier avantage, et non des moindres : la Duvel permet de concocter des plats délicieux, telles les « carbonnades à la Duvel » ou même du « saumon à la Duvel ».

Pour conclure, de la même manière que j’ai commencé ce petit essai, je vous conseille d’observer attentivement la bouteille, la prochaine fois que vous déguster une bonne Duvel. Certaines dévoilent leur secret. Ne voyez-vous pas un ange et un diable ?

Veuillez envoyer vos commentaires à l'adresse suivante taules.del.mon@gmail.com

Propos reccueillis par Olivier Straus (connaisseur bières belges)

Assidu comme je le suis du manger rustique, j’ai l’habitude de dire que les yeux ne sont pas un organe gustatif. Qui mangerait alors une bonne andouillette? Ou inversement, sur leur emballage, les plats précuisinés ont toujours l’air délicieux.

Bien sûr, j’ai mes contre-exemples, et l’un d’eux est certainement la bière d’Orval.

À mes papilles, la meilleure bière belge, et à mes yeux, le plus élégant “package” également. On se trouve là en face d’un cas où l’aspect et le goût vont de pair, ou tout du moins un cas où je fais une association subjective entre esthétique visuelle et gustative, ce qui au final revient à me contredire de la même manière...

Trêve de bavardage futiles, venons-en aux faits. Orval est une abbaye de Gaume, cette région particulière outre l’Ardenne, aux confins de la Belgique, connue pour son microclimat.

L’abbaye et la nature environnante sont de toute beauté (1).

Cependant, malgré ce microclimat et la beauté des lieux, les moines s’ennuient. Et en Belgique, un moine qui s’ennuie fait de la bière, pour notre plus grand plaisir.

Cette bière, trappiste, possède une forte personnalité propre. On sort ici des catégories blonde, brune, ambrée… Elle est tout simplement inclassable, issue d’un savoir-faire millénaire. Sa robe est trouble, indiquant la présence de levure, comme dans les bières blanches.

Elle possède néanmoins une saveur plus amère, une consistance plus épaisse et surtout quelques degrés d’alcool en plus, même si il s’agit d’une bière relativement légère (6,5) en comparaison avec d’autres dites spéciales comme la Rochefort 10 ou la Bush, pour ne citer que celles dont la réputation est la plus sulfureuse.

Autre caractéristique particulière : cette bière se boit à température ambiante (C'est-à-dire, compte tenu que l’on parle de la Belgique, 15-20 degrés, température ambiante à l’intérieur en hiver, à l’extérieur en été), contrairement à ses consœurs qui se boivent froides.

Par ailleurs, et comme mentionné plus haut, les moines ont aussi eu bon goût pour le design de la bouteille. D’une forme ovaloïde originale de par ses douces courbes qui laisse présager de son contenu, elle est particulièrement ergonomique.

Cette ergonomie, combinée au fait qu’elle est à température ambiante, font de cette bouteille la continuité parfaite d’une main fatiguée. Et cela, même si les puristes ne la boivent que dans son verre. À méditer donc.

(1) La visite de l’abbaye est fortement conseillée, d’autant plus qu’on y fait aussi du fromage…

Veuillez envoyer vos commentaires à l'adresse suivante taules.del.mon@gmail.com

(English version below)

Ingredients:

- 1 kg de vedella tendra tallada en bistecs molt fins
- 1 bossa de moixernons
- 3 ó 4 cebes grans
- 1 tòmàquet petit
- farina blanca
- sal i pebre
- oli
- brandy

Preparació:

- Posar els moixernons en remull en aigua (1 1/2 litre aprox.).

- Posar sal i pebre a la vedella, enfarinar-la, fregir-la i posar-la dins d'una cassola.

- En el mateix oli, fregir la ceba i el tomàquet, afegir-hi l'aigua dels moixernons i una bona copa de brandy.

- Deixar que faci "xup-xup" uns 15 minuts i colar el resultat damunt de la vedella.

- Afegir els moixernons i deixar-ho coure tot junt de 20 a 30 minuts, depenent de la carn.

Envia els teus comentaris a taules.del.mon@gmail.com

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Ingredients:

- 1 kg of veal steaks (very fine cut)
- 1 bag of meadow mushroom
- 3 or 4 big onions
- 1 small tomato
- white flour
- salt and pepper
- olive oil
- brandy

Preparation:

- Put the meadow mushrooms to soak in water (1 1 / 2 liter approximately).

- Add salt and pepper to the veal steaks, flour them, fry them and put them into a pan.

- Use the same oil to fry the onions and tomato, add the water of the meadow mushrooms and a generous glass of brandy.

- Leave the whole stewing for about 15 minutes and drain the result on the veal.

- Add the meadow mushrooms and let it cook all together during 20 to 30 minutes, depending on the meat.

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Taules del món (Tables du monde)

22 January 2009

HET GEBAAR - Antwerp

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